financière

Une bourse communale pour nos jeunes coudekerquois

Coudekerque compte encore 12 médecins généralistes, ce qui place la commune en 2ème position au sein de l’agglomération, derrière la ville de Dunkerque. Mais pour garder cette dynamique, il faut prévoir l’avenir et c’est dans cette optique que la municipalité a décidé, en conseil municipal, la création d’une bourse municipale d’engagement à destination des jeunes coudekerquois qui souhaitent faire des études de médecine.

“Ma responsabilité d’élu local consiste aussi à engager des investissements pour l’avenir. Parfaitement invisibles aujourd’hui, ils seront essentiels pour Coudekerque-Branche dans un futur proche. C’est exactement le cas de figure de cette bourse communale pour amener nos jeunes coudekerquois à la médecine.”

explique David Bailleul.

La démarche est simple : un étudiant coudekerquois qui obtient sa première année de médecine se voit attribuer une aide financière communale, à partir de la 2ème année, pour poursuivre ses études jusqu’à son internat (en général de la 5ème à la 7ème année).

En échange, le jeune médecin nouvellement diplômé devra s’installer dans la commune pour une durée au moins égale à celle pendant laquelle l’étudiant a bénéficié de cette bourse. C’est un échange gagnant-gagnant et cette démarche innovante permettra d’inciter nos jeunes à s’installer, à terme, dans leur ville.

Cette mesure forte pour inciter des jeunes coudekerquois à s’engager dans des études de médecine a été présentée par Monsieur le Maire aux 210 bacheliers et a été accueillie avec enthousiasme.

 

Face à la crise de l’énergie, la ville réagit

Monsieur le Maire et l’équipe municipale ont déjà mené de nombreuses actions par le passé pour trouver des pistes d’économies (sans jamais toucher aux services proposés aux habitants) lors de la grave situation financière (quasi faillite) découverte en 2008 et héritée de l’ancienne équipe municipale. Aujourd’hui, c’est plus loin encore qu’il faut aller dans le domaine précis de la sobriété énergétique du fait de la conjoncture nationale.

La municipalité met en place des actions  pour faire face à la crise énergétique :

  • Les panneaux lumineux sont éteints la nuit.
  • Le recours au papier est limité dans les services municipaux (le prix de la tonne de papier est passé de 500 à 800 euros).
  • Des économies d’énergie sont réalisées en effectuant des travaux dans les bâtiments, notamment les écoles.
  • L’utilisation des chaufferies est optimisée dans les salles des bâtiments communaux.
  • Les éclairages et les chauffages sont mis en marche en optimisant les temps d’utilisation des bâtiments sportifs.
  • Les systèmes de ventilation sont optimisés en ne démarrant pas trop tôt.
  • Des détecteurs de présence sont mis en place dans nombre d’escaliers et de toilettes des bâtiments pour éviter des éclairages en continu.
  • Un plan pluriannuel de changement des gros équipements (fours dans les cantines, lave-linge…) permet d’acquérir des appareils moins énergivores.
  • L’éclairage public ne sera pas éteint la nuit. La ville a fait le choix de moduler son intensité plutôt que de le couper. Il n’est pas nécessaire d’avoir le même niveau d’éclairage à 20 et à 4h du matin.

En effet, l’éclairage public est un élément de tranquillité publique et de lutte contre l’insécurité. La municipalité va donc augmenter le nombre de variateurs pour équiper encore plus de candélabres qu’aujourd’hui.

 

 

Sobriété énergétique tous azimuts

Avec une inflation galopante et la crise énergétique sans précédent qui touchent notre pays et parce que les communes, elles, ne peuvent pas bénéficier du tarif réglementé et du bouclier tarifaire :

“c’est toute la politique énergétique de la Commune qui est en train d’être revue.”

L’exigence de sobriété du moment est incontournable afin de limiter les dépenses supplémentaires et de ne pas devoir les répercuter sur les habitants. Face à la crise de l’énergie comme face à d’autres crises que nous avons déjà rencontrées (la crise sanitaire et la crise financière de 2008), la Ville bien sûr a déjà réagi.

C’est un plan d’actions de 23 mesures que j’ai conçu avec les équipes municipales et qui est actuellement en cours de déploiement depuis l’été. Toutes seront effectives pour l’automne au maximum.

“Pas question de chauffer une école vide le week-end ou une salle de sport lorsqu’elle est inoccupée juste par manque de vigilance du dernier utilisateur.”

Nous avons pris des mesures immédiates : la télégestion généralisée par exemple, ou l’implantation de modules sur les lampadaires pour éviter de couper l’éclairage public mais qui permettent de baisser son intensité. Nous avons aussi réalisé un audit énergétique de bâtiments où nous avons découvert des pistes d’économie, concernant des radiateurs anciens très énergivores ou des appareils surdimensionnés par rapport au volume à chauffer.

“Il nous faut aussi lancer un appel au bon sens auprès des nombreux utilisateurs de nos 50 équipements municipaux !”

La Ville ne peut pas être seule dans cette chasse au gaspi, et nous devons tous être vigilants lorsqu’on utilise un bien communal. De nombreux concitoyens me rapportent que des salles de classe ne sont pas éteintes et consomment toute la nuit. Autre exemple : des salles de sport chauffées alors qu’elles sont inoccupées, car le dernier usager a touché à la programmation (alors que c’est réservé à notre énergéticien).

Plus question en cette période d’économie nécessaire de tolérer ce type d’acte non responsable, c’est tous ensemble qu’il nous faudra relever ce défi énergétique primordial au bon fonctionnement de la commune.

Vous pouvez compter sur moi, je sais pouvoir compter sur vous

Votre Maire,

 

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